sexta-feira, 20 de janeiro de 2017


É o sol e não o homem

a causa das alterações climáticas

Prepara-se um arrefecimento.

Pode até acontecer

que este Inverno seja o começo.



Claude Brasseur, matemático, investigador em energias renováveis

Le «réchauffement climatique anthropique lié aux émissions de CO2» est pris fort au sérieux, surtout par des personnes de bonne foi qui veulent agir pour nous éviter de « cuire » dans un avenir plus ou moins proche. La vignette anti-pollution?

Pourtant, un refroidissement se prépare. Il se peut, même, que l’hiver actuel en soit le début. L’astronome Valentina Zharkova a fait récemment une découverte capitale : les taches solaires peuvent être prédites et elles sont signe de réchauffement s’il y en a beaucoup, de refroidissement s’il y en a peu.

Depuis des siècles, l’homme observe les taches solaires et le parallèle entre le nombre de taches et le temps qu’il fait. Il y a 200 ans, William Herschell, l’astronome qui a découvert la planète Uranus, attirait l’attention de ses collègues sur le lien entre le prix du blé en Angleterre et… le nombre de taches solaires. S’il y a peu de taches solaires, le ciel est couvert, il fait froid et les récoltes sont faibles; s’il y en a beaucoup, le ciel est dégagé, il fait chaud et les récoltes sont généreuses. D’épouvantables périodes de refroidissement climatique avec très peu de taches solaires – connues sous le nom de «Périodes de Maunder et de Dalton» – entre 1600 et 1800 ont été encadrées de périodes plus clémentes de 1300 à 1600 et de 1800 à 2000.

Aujourd’hui, le GIEC, organisme politique de l’ONU, financé pour démontrer le rôle climatique de l’homme, nie ou minimise l’importance des prédictions de Valentina Zharkova. Pourtant, un an plus tard, aucun astronome ou autre scientifique n’a émis la moindre critique sur sa découverte.1

Jusqu’en octobre 2015, l’évolution du magnétisme solaire qui conditionne, pour l’essentiel, ces variations du climat restait imprévisible.

La mathématicienne astronome Valentina Zharkova et ses collègues ont résolu ce problème à la Northumbria University (Angleterre) et un article a été publié dans la célèbre revue Nature.2

Que se passe-t-il ? Imaginons un double moteur thermique à la surface du Soleil. L’un est visible, l’autre – sous la surface — invisible.

Leur mécanique est presque synchrone. Le passé magnétique du Soleil peut alors être parfaitement reproduit… et le futur peut être décrit. Il nous annonce un refroidissement climatique pour bientôt…

Cette découverte recevrait le prix Nobel d’astronomie si un tel prix existait mais elle reste dans l’ombre car elle ridiculise définitivement les élucubrations du GIEC sur le rôle de l’homme dans les changements climatiques…3

«On» est allé jusqu’à s’organiser pour que la recherche sur Google, quand on tape « Valentina Zharkova », ne mène pas directement à son article mais à une pleine page de noms d’articles qui nient tous l’importance des conséquences de sa découverte pour le temps à venir. Ces articles sont souvent écrits par des personnes dont on ne mentionne pas les compétences…4

Pour finir, on ne pourra jamais libérer assez de CO2 à temps pour compenser la perte d’activité des plantes obligées de résister aux froids intenses annoncés pour 2030 ! Il s’agit, bien entendu, des régions où les températures seront encore suffisamment élevées pour permettre une végétation, pas de régions « polaires ». Et précisons que le CO2 seul est concerné. Il est accompagné le plus souvent de pollutions réelles, nocives. Il est évident que nous devons tout faire pour les diminuer…

En conclusion: préparons-nous à avoir froid – sans savoir à quel point nous aurons froid – et cessons d’écouter les lobbies pour qui « changement climatique » signifie uniquement « augmentation des bénéfices».


Notes:

[1] Ainsi, la quête du «boson de Higgs» a duré des décennies, tout comme la recherche de la mécanique solaire qui régit les taches solaires. Pour les deux recherches, on est arrivé à un degré de précision extrême qui les a fait passer du stade de «théorie» au stade de «découverte».

[2]  V. V. Zharkova et alt.: Heart Beat of the Sun from Principal Component Analysis and prediction of solar activity on a millenium timescale – Nature

[3] Al Gore a reçu le prix Nobel pour son film Une vérité qui dérange. Son contenu le plus impressionnant portait sur l’analyse des carottes de glace extraites des zones polaires. Celles-ci révèlent un parallèle étroit entre la variation de la température terrestre et le taux de gaz carbonique de l’atmosphère durant les 800.000 dernières années. Une analyse plus fine des glaces a montré que la croissance du CO2 suivait l’augmentation de la température et non le contraire, thèse fondamentale d’Al Gore et du GIEC. En fait, quand la Terre se réchauffe, les océans crachent leur CO25 ce rôle de l’homme qui est la seule justification des investissements dans l’éolien et autres «énergies renouvelables» ruineuses pour les citoyens. Énergies renouvelables qui devraient nous épargner des températures de plus en plus élevées, des catastrophes à tous les niveaux… alors que Valentina Zharkova nous apprend qu’une nouvelle «ère glaciaire» débute.6 De très violentes éruptions volcaniques refroidissent aussi occasionnellement la planète tandis que, à plus long terme, d’autres phénomènes liés à l’orbite terrestre jouent des rôles climatiques décisifs…

[4] Et je précise être mathématicien, avoir enseigné le cours d’astronomie à l’université de Lubumbashi (République démocratique du Congo) et me tenir au courant des recherches dans ce domaine passionnant.





quinta-feira, 19 de janeiro de 2017


Um grilo em Santa Marta


Wanderer, 16 de Janeiro de 2017

Hasta el momento, la afirmación de que al Papa Francisco no le importa la liturgia y, por tanto, nunca se meterá con la liturgia tradicional ni molestará a los motuprorpistas, ha funcionado. Pero los vientos de cambio han comenzado a soplar, o al menos, eso se rumorea desde la semana pasada.

El primer paso fue, como dimos cuenta aquí, la renovasión total de la Congregación para la Doctrina de la Fe. Solamente quedó en pie su prefecto, el cardenal Sarah, que poco y nada puede hacer ahora rodeado como está de progresistas y declarados enemigos suyos.

Pero en los últimos días sucedió algo nuevo. El Papa acaba de crear una comisión – su típica estrategia de destrucción –, liderada por el arzobispo Arthur Roche, encargada de revisar la instrucción Liturgiam authenticam, documento que constituye un verdadero freno para los desmanes que los liturgistas modernos pretenden imponer, sobre todo en materia de traducciones a las lenguas vernáculas. Allí se establece que la lengua del rito latino es el latín y que, en caso de que sea conveniente, se puede traducir a las lenguas vulgares respetando una serie de principios que vedan cualquier veleidad de los obispos y cleriquillos modernistas de turno. La modificación de esta instrucción, no tengamos duda, se ordenará justamente a permitir que la creatividad litúrgica pueda florecer en cada una de las culturas donde se celebra la Santa Misa. Y así, dentro de poco, tendremos la misa amazónica, la misa polinesia y la misa tucumana, entre otras.

Quien está detrás de todo estos cambios, según afirma Sandro Magister, es un amigo del Papa Francisco. Los argentinos sabemos muy bien cuál es la calidad de sus amigos: Gustavo Vera, Juan Grabois, el rabino Skorka, Clelia Luro, etc., por lo que suenan las alarmas cuando se habla de «amigos del Papa». En este caso, su amigo liturgista amante de los cambios, es un italiano: Andrea Grillo, un laico casado y con dos hijos, y profesor en el ateneo San Anselmo de Roma. Como podemos apreciar en su curriculum vitae, se trata de un personaje sumamente creativo. Pero lo que causa más temor son sus publicaciones. Aqui pueden leer un artículo suyo defendiendo la ordenación sacerdotal de mujeres, y destaco otra titulada Oltre Pio V. La riforma liturgica nel conflitto di interpretazioni, Quiriniana, 2007 (Más allá de Pío V. La reforma litúrgica en el conflicto de interpretaciones). El pasquín es presentado con las siguientes palabras:

La reforma litúrgica del concilio Vaticano II está en riesgo de no ser comprendida. Diversas señales levantan dudas y perplejidades en el cuerpo eclesial. Extensiones de la validez del «indulto» para el uso del Misal de Pío V, pedidos de un uso más amplio de las lenguas muertas, entrevistas desenvueltas o superficiales realizadas a importantes oficiales de la Curia romana, rigideces poco justificadas – o, peor aún, justificadas – en cuanto a las traducciones, inversiones de la prioridad entre misterio y disciplina.

El objetivo que tiene este ensayo es el de redescubrir las razones profundas que nos permitan leer la reforma litúrgica como un pasaje necesario en la consciencia eclesial contemporánea, ni contra ni sin Pío V, pero sin duda más allá  de Pío V.

No hemos hemos decidido – desesperadamente – ser los últimos cristianos todavía fieles a una gran tradición (solamente) antigua, reducida a la figura de un pasado precioso para encerrar en un museo, con aire acondicionado y sistemas de seguridad, pero sin vida y sin hijos.

¡Tomá mate! Este es el asesor litúrgico del Papa Francisco. Preparémonos, porque si esta es la opinión que el Grillo tiene de la liturgia tradicional, podemos prever cuáles serán sus próximos pasos. Magister afirma que será la «corrección» del motu propio Summorum Pontificum... Es decir, se acabó la posibilidad de tener con toda legitimidad y legalidad la misa tradicional, tal como lo quiso el Papa Benedicto XVI.

Algunos sostienen que no será así; que definitivamente, al Papa Francisco no le interesa la liturgia y que no está en sus planes abrir una nuevo frente de batalla. Es la idea de Joseph Shaw, presidente de la Latin Mass Society del Reino Unido, que suele estar convenientemente asesorado.

Yo estaría de acuerdo con Shaw y con quien lo asesora, pero hay dos factores recientes que deben ser tenidos en cuenta. En primer término, Bergoglio está furioso con la oposición que encuentra, sobre todo con los cuatro cardenales, cuyo mascarón de proa es Burke, que le acaba de mandar a decir que teme más perder su alma que perder su título de cardenal. No me cabe duda que los ataques a la Orden de Malta, en buena medida, han sido lanzados como un ataque personal a Burke, y el cardenal representa para el Papa a los tradicionalistas. Los curas porteños que le estuvieron sometidos durante años saben muy bien quién es Bergoglio: de una memoria prodigiosa, es cruel y vengativo. Se ha ensañado con Burke y se le están soltando todas las compuertas que lo frenaban, y nadie sabe hasta dónde puede llegar si pierde todas sus inhibiciones. Es cuestión de leer los ataques apenas velados que lanza en sus últimas homilías o alocuciones, o de ver lo que hizo con los oficiales de la Congregación para la Doctrina de la Fe a los que expulsó o con la Orden de Malta: crueldades y maldades, y le importa un comino. «Yo soy el Papa – le dijo al cardenal Müller – y no tengo que dar explicaciones a nadie de lo que hago».

En segundo lugar, no habría que descuidarse del Grillo, que es un insecto molesto y capaz de contagiar vaya uno a saber qué pestes. Si es verdad lo que afirma Magister, y si su amistad con Bergoglio es la del tipo que ya conocemos nosotros, no sería imposible que al Papa le comenzara a interesar la liturgia... para destruirla. Las características de la publicación a la que hicimos referencia – y se trata solamente de la descripción que proporciona la contratapa del libro – denotan que el ortóptero pontificio profesa odio a la liturgia tradicional y que, si por él fuera, debería estar prohibida bajo pena de excomunión. Si los afectos franciscanos por Grillo se profundizan, no tendrá ningún empacho en cumplirle sus caprichos.

No sé si hay razones para alarmarse, pero sí las hay para estar preparados.






UM KAMASUTRA PARA CRIANÇAS?






Um Kamasutra para crianças?


Este estranho psiquiatra é o ideólogo da chamada «educação sexual»
Um Kamasutra para crianças?

Graça Canto Moniz

Não faltará muito para que, copiando o exemplo brasileiro, o governo distribua um kit de prevenção contra a homofobia recheado de «manuais escolares» e outro tipo de «material» que estimula experiências auto-eróticas e homossexuais.

O leitor não deve ficar chocado com a pergunta que coloco no título. É que, em rigor, o Kamasutra para crianças existe. E, imagine, goza do alto patrocínio do Estado português na sua qualidade de grande educador das massas. Ainda assim, nem tudo está perdido: pelo menos, do conteúdo do dito manual não constam imagens explicativas. Refiro-me a um documento datado de Outubro de 2016 cujo título é «Referencial de Educação para a Saúde», carimbado pela Direcção-Geral da Saúde e pela Direcção-Geral da Educação, com o objectivo de promover «a educação para a saúde em meio escolar». É neste pedaço de prosa que se encontram as directrizes e orientações no que respeita, entre outros temas, aos «Afectos e Educação para a Sexualidade», dissecados em subtemas, objectivos e metas a atingir.

No que respeita à educação para a sexualidade (em relação aos afectos sabemos bem quem é o titular da cátedra...), o referencial pedagogicamente explica que, apesar da ubiquidade do sexo, a escola é o local onde os alunos [do pré-escolar e do ensino básico] manifestam, de forma mais impressiva, os desenvolvimentos sexuais nos vários ambientes, incluindo «na relação com os docentes e trabalhadores». A prosa social construtivista desenvolve-se entre orientações várias no que respeita às «relações afectivas» e aos «valores» até ao subtema 4, sob o manto diáfano do «desenvolvimento da sexualidade», onde se prevê, em antecipação precoce do processo de erotização natural de desenvolvimento infantil, o objectivo de os alunos do pré-escolar adquirirem «uma atitude positiva em relação ao prazer e à sexualidade». O Estado quererá ensinar bebezinhos de três anos a ter prazer? Por fim, o referencial propõe ainda ensinar os alunos do 2.º Ciclo (5.º e 6.º anos) a distinção entre interrupção voluntária e involuntária da gravidez.

Não faltará muito para que, copiando o exemplo brasileiro, o governo distribua um kit de prevenção contra a homofobia recheado de «manuais escolares» e outro tipo de «material» que estimula experiências auto-eróticas e homossexuais. É, contudo, lamentável que o Estado arrogue para si o direito de, através de um manual de instruções, construído de forma centralizada, definir unilateralmente um modelo único de educação para a sexualidade. Profundamente relacionadas com o conjunto de valores que cada família escolhe, em liberdade, as escolhas quanto à educação sexual devem, impreterivelmente e em primeira instância, passar pelo crivo familiar, pelo respeito pela sensibilidade, pelas questões de consciência e pela autonomia dos pais.






quarta-feira, 18 de janeiro de 2017


Cardeal Caffarra:

«Só um cego pode negar que na Igreja há confusão.»



Entrevista com Cardeal Caffarra: «A divisão entre os pastores é a causa da carta que enviamos a Francisco. Não o seu efeito. Insultos e ameaças de sanções canónicas são coisas indignas». «Uma Igreja com pouca atenção à doutrina não é mais pastoral, é apenas mais ignorante».

Matteo Matzuzzi, II Foglio, 14 de Janeiro de 2017

Bolonha. «Creio que devam ser esclarecidas diversas coisas. A carta, – e os dubia anexos –, foi longamente reflectida, durante meses, e longamente discutida entre nós. Pelo que me diz respeito, foi também objecto de longas orações diante do Santíssimo Sacramento». O cardeal Carlo Caffarra coloca estas premissas, antes de iniciar a longa conversa com ‘Il Foglio’, sobre a hoje célebre carta «dos quatro cardeais», enviada ao Papa para pedir-lhe esclarecimentos em relação a Amoris Laetitia, a exortação que tirou as conclusões do duplo Sínodo sobre a família e que tanto debate, — nem sempre com nobreza e elegância —, desencadeou dentro e fora dos muros vaticanos.

«Estávamos conscientes de que o gesto que estávamos realizando era muito sério. As nossas preocupações eram duas. A primeira era a de não escandalizar os pequenos na Fé. Para nós, pastores, este é um dever fundamental. A segunda preocupação era que nenhuma pessoa, crente ou não crente, pudesse encontrar na carta expressões que, mesmo remotamente, parecessem ainda que uma mínima falta de respeito para com o Papa. O texto final, portanto, foi fruto de diversas revisões: textos revisados, rejeitados, corrigidos». Colocadas estas premissas, Caffarra entra no assunto.

«O que nos levou a este gesto? Uma consideração de carácter geral-estrutural e outra de carácter contingente-conjuntural. Comecemos com a primeira. Existe para nós, cardeais, o grave dever de aconselhar o Papa no governo da Igreja. É um dever, e os deveres obrigam. Há também o facto,  de carácter mais contingente, — que somente um cego pode negar —, que na Igreja existe uma grande confusão, incerteza, insegurança, causada por alguns parágrafos da Amoris Laetitia. O que está acontecendo nos últimos meses é que, sobre as mesmas questões fundamentais em relação à economia sacramental (matrimónio, confissão e Eucaristia) e a vida cristã, alguns bispos disseram A, outros disseram o contrário de A. Com a intenção de bem interpretar os mesmos textos».

E «este é um facto, inegável, porque os factos são teimosos, como dizia David Hume. O caminho de saída deste ‘conflito de interpretações’ seria o recurso aos critérios interpretativos teológicos fundamentais, utilizando os quais penso ser possível mostrar razoavelmente que Amoris Laetitia não contradiz a Familiaris Consortio. Pessoalmente, nos encontros públicos com leigos e sacerdotes, sempre segui este caminho». Não foi suficiente, observa o arcebispo de Bolonha. «Entendemos que este modelo epistemológico não era suficiente. O contraste entre estas duas interpretações continuava. Havia um único modo para resolvê-lo: pedir ao autor do texto, interpretado de duas maneiras contraditórias, qual é a interpretação correcta. Não há outro caminho. Colocava-se, em seguida, o problema sobre o modo pelo qual dirigir-se ao Pontífice. Escolhemos um caminho muito tradicional na Igreja, os assim chamados ‘dubia’».

Porquê? «Porque tratava-se de um instrumento pelo qual, caso o Santo Padre, segundo o seu soberano julgamento, tivesse querido responder, não seria obrigado a respostas elaboradas e longas. Deveria responder apenas ‘Sim’ ou ‘Não’. E remeter, como frequentemente os Papas o fizeram, aos autores de comprovado saber (em latim, ‘probati auctores‘), ou pedir à Doutrina da Fé que publicasse uma declaração adicional pela qual fosse explicado o ‘Sim’ ou o ‘Não’.  Parecia-nos o caminho mais simples. A outra questão que se colocava era se isto deveria ser feito privada ou publicamente. Refletimos e concordamos que teria sido uma falta de respeito tornar tudo público desde o início. Assim, o fizemos de modo privado, e somente quando tivemos a certeza que o Santo Padre não teria respondido, decidimos publicar».

Este é um dos pontos sobre os quais mais se discutiu, e que deram origem a polémicas relacionadas. Por último, veio o cardeal Gerhard Ludwig Müller, prefeito do ex Santo Ofício, que julgou como um erro a publicação da carta. Caffarra explica. «Interpretamos o silêncio como autorização para prosseguir o debate teológico. E, ademais, o problema envolve tão profundamente tanto o magistério dos bispos, (que, não esqueçamos, o exercem não por delegação do Papa, mas pelo próprio sacramento que receberam), como a vida dos fiéis. Uns e outros têm o direito de saber. Muitos fiéis e sacerdotes diziam: ‘mas os senhores cardeais, numa situação como esta, têm o dever de intervir junto ao Santo Padre; senão, para que existem, se não ajudam o Papa em questões tão graves?’ Começava a produzir-se o escândalo de muitos fiéis, como se nós estivéssemos nos comportando como os cães que não ladram, dos quais fala o Profeta. Isto é o que há por trás daquelas duas páginas».

Mesmo assim, as críticas choveram, inclusive de irmãos bispos ou monsenhores da cúria: «Algumas pessoas continuam a dizer que nós não somos dóceis ao magistério do Papa. É falso e calunioso. É exactamente porque não queremos ser indóceis que escrevemos ao Papa. Eu posso ser dócil ao magistério do Papa se sei o que o Papa ensina em matéria de fé e de vida cristã. Mas o problema é exactamente este: que sobre alguns pontos fundamentais não se entende bem o que o Papa ensina, como o demonstra o conflito de interpretações entre os bispos. Nós queremos ser dóceis ao magistério do Papa, mas o magistério do Papa deve ser claro. Nenhum de nós, — diz o arcebispo de Bolonha —, quis ‘obrigar’ o Santo Padre a responder: na carta falamos de soberano julgamento. Simples e respeitosamente fizemos perguntas. Finalmente, não merecem atenção as acusações de querermos dividir a Igreja. A divisão, já existente na Igreja, é a causa da carta, não o seu efeito. São, ao contrário, coisas indignas dentro da Igreja, sobretudo num contexto como este, os insultos e as ameaças de sanções canónicas». Na introdução da carta reconhecemos «uma grave perplexidade de muitos fiéis e uma grande confusão sobre questões muito importantes para a vida da Igreja».

Em que consistem, especificamente, a confusão e a perplexidade? Responde Caffarra: «Recebi uma carta de um pároco que é uma fotografia perfeita do que está acontecendo. Escrevia ele: ‘Na direcção espiritual e na confissão não sei mais o que dizer. Quando um penitente me diz: vivo, para todos os efeitos, como marido com uma mulher que é divorciada e agora estou comungando; eu lhe proponho um caminho para corrigir esta situação. Mas o penitente me detém e logo responde: ouça, padre, o Papa disse que posso receber a Eucaristia, sem precisar fazer o propósito de viver em continência. Eu não posso suportar mais esta situação. A Igreja pode me pedir tudo, mas não que eu traia a minha consciência. E a minha consciência tem objecções a um suposto ensinamento pontifício de permitir a Eucaristia para quem vive como marido e mulher, sem ser casado’. Assim escrevia o pároco. A situação de muitos pastores de almas, refiro-me sobretudo aos párocos, — observa o cardeal —, é esta: têm sobre os ombros um peso que não estão em condições de suportar. É nisso que penso quando falo de uma grande perplexidade. Falo dos párocos, mas muitos fiéis estão ainda mais perplexos. Estamos falando de questões que não são secundárias. Não estamos discutindo se o peixe quebra ou não quebra a abstinência. Trata-se de questões gravíssimas para a vida da Igreja e para a salvação eterna dos fiéis. Não devemos esquecer nunca que esta é a lei suprema da Igreja, a salvação eterna dos fiéis. Não outras preocupações. Jesus fundou a sua Igreja para que os fiéis tenha a vida eterna, e a tenham em abundância».

A divisão a que se refere o cardeal Carlo Caffarra originou-se principalmente por causa da interpretação dos parágrafos de Amoris Laetitia que vão do número 300 ao 305. Para muitos, inclusive diversos bispos, encontramos aqui a confirmação de uma ruptura, não apenas pastoral, como também, e sobretudo, doutrinal. Outros, ao contrário, pensam que tudo está perfeitamente inserido e em conformidade com o magistério precedente. Como se pode sair de semelhante equívoco? «Colocaria duas premissas muito importantes. Pensar numa práxis pastoral não fundamentada e enraizada na doutrina significa fundamentar e enraizar a práxis pastoral sobre o arbítrio. Uma Igreja com pouca atenção à doutrina não é uma Igreja mais pastoral, mas é uma Igreja mais ignorante. A Verdade da qual nós falamos não é uma verdade formal, mas uma Verdade que nos concede salvação eterna: ‘veritas salutaris‘, em termos teológicos. Explico. Existe uma verdade formal. Por exemplo, quero saber se o maior rio do mundo é o Rio Amazonas ou o Rio Nilo. Esta é uma verdade formal. Formal significa que este conhecimento não tem nenhuma relação com o meu modo de ser livre. Mesmo que a resposta tivesse sido a contrária, não teria mudado nada no meu modo de ser livre. Mas há verdades que eu chamo de existenciais. Se é verdade, — como Sócrates já havia ensinado —, que é melhor padecer a injustiça do que praticá-la, estou enunciando uma verdade que provoca a minha liberdade para agir de um modo muito diverso se fosse verdade o contrário. Quando a Igreja fala de verdade, — acrescenta Caffarra —, fala da verdade do segundo tipo, a qual, se é obedecida pela liberdade, gera a verdadeira vida. Quando ouço dizer que se trata apenas de uma mudança pastoral e não doutrinal, ou pensamos que o mandamento que proíbe o adultério seja uma lei puramente positiva que pode ser mudada, (e penso que nenhuma pessoa recta possa sustentar isto), ou isso significa admitir, sim, que o triângulo tem geralmente três lados, mas que existe também a possibilidade de construir algum que tenha quatro lados. Ou seja, estou dizendo um coisa absurda. Os medievais, além disso, diziam: “theoria sine praxi, currus sine axi; praxis sine theoria, caecus in via” (ndt: a teoria, sem a práxis, é como um carro sem eixo, que é o mesmo que dizer, sem rodas; a práxis, sem a teoria, é como um cego na estrada).

A segunda premissa que faz o arcebispo diz respeito «ao grande tema da evolução da doutrina, que sempre acompanhou o pensamento cristão. E que sabemos ter sido retomado de modo esplêndido pelo Beato John Henry Newman. Se há um ponto claro é que não há evolução onde há contradição. Se eu digo que ‘s’ é ‘p’ e depois digo que ‘s’ não é ‘p’, a segunda proposição não desenvolve a primeira, mas a contradiz. Aristóteles já havia justamente ensinado que ao se enunciar uma proposição universal afirmativa (por exemplo, todo adultério é injusto) e ao mesmo tempo uma proposição particular negativa tendo o mesmo sujeito e predicado (por exemplo, certos adultérios não são injustos), não se faz uma excepção à primeira. Mas a contradiz. Por fim, se quisesse definir a lógica da vida cristã, usaria a expressão de Kiekegaard: ‘Mover-se sempre, permanecendo sempre parado no mesmo ponto’».

O problema, acrescenta o purpurado, «é ver se os famosos parágrafos nn. 300-305 de Amoris Laetitia e a famosa nota n. 351 estão ou não estão em contradição com o magistério precedente dos Pontífices que enfrentaram a mesma questão. Segundo muitos bispos, estão em contradição. Segundo muitos outros bispos, não se trata de uma contradição, mas de um desenvolvimento. É por isso que pedimos uma resposta do Papa». Chega, assim, ao ponto mais contestado e que tanto animou as discussões sinodais: a possibilidade de conceder aos divorciados e recasados civilmente a reaproximação à Eucaristia. Coisa que não encontra explicitamente espaço em Amoris Laetitia, mas que, segundo o juízo de muitos, é um facto implícito, que representa nada mais do que uma evolução em relação ao n. 84 da Exortação Familiaris Consortio, de João Paulo II.

«O problema no seu nó é o seguinte», argumenta Cafarra: «O ministro da Eucaristia (em geral, o sacerdote) pode dar a Eucaristia a uma pessoa que vive more uxorio (ndt. como se fosse casada, isto é, tendo relações sexuais) com uma mulher ou com um homem que não é a sua mulher ou o seu marido, e não pretende viver em continência? As respostas são apenas duas: Sim ou Não. Ninguém, aliás, põe em questão que Familiaris Consortio, Sacramentum Unitatis, o Código de Direito Canónico e o Catecismo da Igreja Católica a esta pergunta respondam Não. Um Não válido, até que o fiel não proponha abandonar o estado de convivência more uxorio. Amoris Laetitia ensinou que, dadas certas circunstâncias precisas e realizado um certo percurso, o fiel poderia aproximar-se da Eucaristia sem se comprometer em viver a continência? Há bispos que ensinam que se pode. Por uma simples questão de lógica, se deveria, então, ensinar que o adultério não é um mal em si e por si. Não é pertinente apelar à ignorância ou ao erro em relação à indissolubilidade do matrimónio: um facto infelizmente muito difuso. Este apelo tem um valor interpretativo, não orientativo. Deve ser usado como método para discernir a imputabilidade das acções já realizadas, mas não pode ser princípio para acções a serem realizadas. O sacerdote – diz o cardeal – tem o dever de iluminar o ignorante e corrigir o errante».

«Ao contrário, aquilo que Amoris Laetitia trouxe de novo sobre esta questão é a chamada aos pastores de alma de não se contentarem com responder Não (não se contentar, porém, não significa responder Sim), mas de tomar a pessoa pela mão e ajudá-la a crescer até o ponto que entenda que se encontra numa tal condição que não pode receber a Eucaristia, se não cessar com as intimidades próprias dos esposos. Mas não é que o sacerdote possa dizer ‘ajudo o seu caminho dando-lhe os sacramentos’. E é sobre isso que, na nota n. 351, o texto é ambíguo. Se eu digo à pessoa que não pode ter relações sexuais com aquele que não é o seu marido ou a sua mulher, porém, no entanto, visto que isso é tão difícil, pode ter… apenas uma ao contrário de três por semana, não há sentido; e não uso de misericórdia para com essa pessoa. Porque, para pôr fim a um comportamento habitual – um habitus, diriam os teólogos – é necessário que haja o decidido propósito de não realizar nenhum acto próprio daquele comportamento. Há um progresso no bem, mas entre deixar o mal e iniciar a fazer o bem há uma escolha instantânea, mesmo que longamente preparada. Por um certo período, Agostinho rezava: ‘Senhor, dai-me a castidade, mas não já’». A discorrer sobre os dúbia, parece-me compreender que, em jogo, mais do que Familiaris Consortio, esteja a Veritatis Splendor. É assim?

«Sim», responde Carlo Cafarra. «Aqui está em questão aquilo que ensina a Veritatis Splendor. Esta Encíclica (6 de Agosto de 1993) é um documento altamente doutrinal, nas intenções do Papa São João Paulo II, a tal ponto que – coisa excepcional actualmente nas encíclicas – é endereçada somente aos bispos, enquanto responsáveis da fé que se deve crer e viver (cf. n. 5). A estes, ao fim, o Papa recomenda serem vigilantes a respeito de doutrinas condenadas ou ensinadas pela própria encíclica. Aquelas, para que não se difundam na comunidade cristã, essas, para que sejam ensinadas (cf. n. 116). Um dos ensinamentos profundos do documento é que existem actos que podem ser por si mesmos e em si mesmos, prescindindo das circunstâncias em que são realizados e das intenções que o agente se propõe, qualificados como desonestos. E acrescenta que negar este facto pode levar a negar o sentido do martírio (cf. nn. 90-94). Cada mártir, de facto – sublinha o arcebispo emérito de Bolonha – poderia ter dito: ‘Mas eu me encontro numa circunstância… em tais situações para as quais o dever grave de professar a minha fé ou de afirmar a intangibilidade de um bem moral não me obrigam mais’. Se pensarmos às dificuldades que Tomás More sofria por causa da sua esposa, na prisão: ‘tens deveres para com a tua família, para com os teus filhos’. Não é, então, apenas um discurso de fé. Mesmo usando apenas a recta razão vejo que, negando a existência de certos actos intrinsecamente desonestos, nego que exista um confim além do qual os poderosos deste mundo não podem e não devem ir. Sócrates foi o primeiro no Ocidente a compreender isso. A questão, portanto, é grave, e sobre isso não se podem deixar incertezas. Por isso, nos permitimos pedir ao Papa para deixar claro, porque há bispos que parecem negar tal facto, fazendo referência a Amoris Laetitia. O adultério, de facto, sempre foi considerado entre os actos intrinsecamente maus. Basta ler o que diz Jesus a respeito, São Paulo e os mandamentos dados por Deus a Moisés». Mas há ainda espaço, hoje, para os assim chamados actos «intrinsecamente maus». Ou, talvez, é tempo de olhar mais o outro lado da balança, ao facto que tudo, diante de Deus, pode ser perdoado?

Atenção, diz Cafarra: «Aqui faz-se uma grande confusão. Todos os pecados e as escolhas intrinsecamente desonestas podem ser perdoadas. Então, ‘intrinsecamente desonestos’ não significa ‘imperdoáveis’. Jesus, todavia, não se contenta em dizer à adúltera: ‘Nem eu te condeno’. Diz-lhe também: ‘Vai e, de agora em diante, não peques mais’ (Jo 8,10). São Tomás, inspirando-se em Santo Agostinho, faz um comentário belíssimo, quando escreve que ‘Teria podido dizer: vai, e vivas como queiras e estejas certa do meu perdão. Não obstante todos os teus pecados, eu te libertarei dos tormentos do Inferno. Mas o Senhor, que não ama a culpa e não favorece o pecado, condena a culpa… dizendo: de agora em diante, não peques mais. Mostra-se, assim, como é terno o Senhor na sua misericórdia e justo na sua Verdade’ (cf. Comentário a João, 1139). Nós somos verdadeiramente – não é apenas um modo de dizer – livres diante do Senhor. E, então, o Senhor não nos joga o seu perdão por trás das nossas costas. Deve haver um admirável e misterioso matrimónio entre a infinita misericórdia de Deus e a liberdade do homem, que se deve converter se quiser ser perdoado».

Perguntamos ao cardeal Cafarra se uma certa confusão não deriva também da convicção, radicada também entre tantos pastores, de que a consciência seja uma faculdade para decidir autonomamente em relação àquilo que é o bem ou o mal, e que em última análise a palavra decisiva seja da consciência individual. «Considero este o ponto mais importante de todos», responde. «É o lugar onde nos encontramos e desencontramos com a pilastra fundamental da modernidade. Comecemos por esclarecer a linguagem. A consciência não decide, porque ela é um acto da razão; a decisão é um acto da liberdade, da vontade. A consciência é um juízo em que o sujeito da proposição que o exprime é a escolha que estou para realizar ou que já realizei, e o predicado é a qualificação moral da escolha. É, então, um juízo, não uma decisão. Naturalmente, cada juízo racional se exercita à luz de critérios, de outro modo não seria um juízo, mas qualquer outra coisa. Critério é aquilo com base em que eu afirmo aquilo que afirmo ou nego aquilo que nego. A este ponto, é particularmente iluminante uma passagem do Tratado sobre a consciência moral do Beato Rosmini: ‘Há uma luz que está no homem e há uma luz que é o homem. A luz que está no homem é a lei da Verdade e a graça. A luz que é o homem é a recta consciência, porque o homem se torna luz quando participa da luz da lei da Verdade mediante a sua consciência conformada àquela luz’. Ora, diante dessa concepção da consciência moral se opõe a concepção que erige como tribunal inapelável da bondade ou malícia das próprias escolhas a própria subjectividade. Aqui, para mim – diz o purpurado – está o desencontro decisivo da visão da vida própria da Igreja (porque própria da divina Revelação) e a concepção da consciência própria da modernidade».

«Quem viu isso de maneira lucidíssima – acrescenta – foi o Beato Newman. Na famosa carta ao Duque de Norfolk, diz: ‘A consciência é um vigário aborígene de Cristo. Um profeta nas suas informações, um monarca nas suas ordens, um sacerdote nas suas bênçãos e nos seus anátemas. Para o grande mundo da filosofia de hoje, estas palavras não são verbosidades vãs e estéreis, privadas de um significado concreto. Em nosso tempo, ferve uma guerra renhida, diria, quase uma espécie de conspiração contra os direitos da consciência’. Mais adiante, acrescenta que ‘em nome da consciência se destroem as verdadeiras consciências’. Eis porque, entre os cinco dúbia, o número cinco é o mais importante. Há uma passagem de Amoris Laetitia, no n. 303, que não está clara; parece – repito: parece – admitir a possibilidade de haver um juízo verdadeiro da consciência (não invencivelmente erróneo; isso sempre foi admitido pela Igreja) em contradição com aquilo que a Igreja ensina como atinente ao depósito da divina Revelação. Parece. E, por isso, apresentamos a dúvida ao Papa».

«Newman – recorda Cafarra – diz que ‘se o Papa falasse contra a consciência, tomada no verdadeiro significado da palavra, cometeria um verdadeiro suicídio, cavaria uma fossa debaixo dos seus pés’. São coisas de uma gravidade alarmante. Não diga nunca a uma pessoa: ‘Siga sempre a tua consciência’, sem acrescentar, sempre e na mesma hora: ‘Ama e procura a verdade sobre o bem’. Colocaria nas suas mãos a arma mais destrutiva da sua humanidade».





terça-feira, 17 de janeiro de 2017


Podem as recentes declarações do Cardeal Müller

encerrar os debates a respeito da Amoris Laetitia?


Mathias von Gersdorff
Economista, jornalista e activista pró-vida, escreveu diversos livros e é director
da campanha «Crianças em Perigo» da Associação Alemã pró-Civilização Cristã.

O Prefeito da Sagrada Congregação para a Doutrina da Fé, cardeal Gerhard Müller, criticou o procedimento dos cardeais Burke, Brandmüller, Meisner e Cafarra a respeito da Carta Apostólica Amoris Laetitia.

[Relembrando: Esses quatro cardeais enviaram um catálogo de perguntas ao Papa Francisco com as assim chamadas «dubia» (dúvidas), pedindo-lhe precisões a respeito de determinadas passagens de Amoris Laetitia. Em particular, trata-se da questão de saber se, sob certas condições, os divorciados recasados podem ser autorizados a receber a comunhão. Segundo a Doutrina Tradicional da Igreja, isso não é possível. A Amoris Laetitia contém passagens sobre essa problemática que levaram a interpretações diametralmente opostas. Não raro essas passagens são interpretadas de acordo com o próprio gosto. Deste modo, alguns bispos liberais e até mesmo Conferências Episcopais estão agora defendendo que foram levantadas as limitações para a distribuição da comunhão aos divorciados recasados. Os conservadores afirmam que nada teria mudado. O fiel comum acompanha perplexo este debate que se vai tornando cada vez mais agudo.]

Em 8 de Janeiro de 2017, o cardeal Müller [foto] manifestou-se a respeito deste tema numa entrevista para um canal da internet, criticando o modo de agir dos quatro cardeais, e sobretudo o facto de que tenham publicado as suas perguntas ao Papa. Ademais, o Prefeito da Congregação para a Doutrina da Fé esclareceu que Amoris Laetitia não representaria perigo para a Fé.

De facto, o cardeal Müller tentou, desde a publicação da Exortação Apostólica, resolver o problema da Amoris Laetitia interpretando-a no sentido da tradição. Enquanto tal, a sua atitude não é inteiramente nova. Contudo, a sua última entrevista para um canal internet de televisão levanta algumas questões.

É de chamar a atenção que o cardeal Müller escolha uma entrevista de televisão para criticar os seus irmãos do Sacro Colégio. Enquanto Prefeito da Sagrada Congregação para a Doutrina da Fé, dispõe de outras possibilidades mais adequadas do que uma entrevista de 11 minutos, na qual apenas três minutos foram dedicados à Exortação Apostólica. Será que a sua declaração numa entrevista televisiva tem uma autoridade especialmente relevante? De um Prefeito da Sagrada Congregação para a Doutrina da Fé era de esperar que semelhante tomada de posição, que provocou um verdadeiro terremoto, saísse no Osservatore Romano ou em alguma revista teológica especializada.

Com isso surge outra questão: o cardeal Müller não teve tempo para fundamentar adequadamente a sua crítica. O modo por ele escolhido não permite uma ampla fundamentação que corresponda à importância da sua declaração. O que, aliás, seria verdadeiramente apropriado. É impossível que tenha escapado ao cardeal Müller que muitos bispos e Conferências Episcopais estão interpretando a Exortação Apostólica num sentido muito diferente do da Tradição, querendo assim permitir a comunhão para os divorciados recasados. Esta é a clara tendência existente na Alemanha, pátria do cardeal Müller.

Se pensava que era preciso criticar os autores da «dubia», então teria sido proporcionado que criticasse também aqueles que interpretam a Amoris Laetitia num sentido contrário à Tradição. A começar pelo cardeal Marx.

Com a sua crítica unilateral o cardeal Müller aumentou a confusão em torno da Amoris Laetitia. Os católicos normais estão a ouvir uma cacofonia nunca antes ouvida sobre uma questão teológico-moral esclarecida há séculos por papas, concílios e teólogos. Vai-se difundindo a impressão de que o Magistério da Igreja não tem mais vigência e não deve ser levado a sério. Muitos se interrogam: Porque é que o Papa e o segundo homem do Vaticano, isto é, o Prefeito da Sagrada Congregação para a Doutrina da Fé, não confirmam a Doutrina da Igreja nesta importante questão, num momento em que tantos a contestam?

(Tradução do original alemão de Renato Murta de Vasconcelos).





Vamos todos ficar a tremer com as decisões

dos jornalistas & jornaleiros...




Um jornal é um instrumento incapaz de discernir
entre uma queda de bicicleta e o colapso da Civilização.
Bernard Shaw
Luís Lemos

Imaginando-se reis do mundo mas realmente sabendo que são simples servidores assalariados do sistema e de quem no topo está, reuniu-se em congresso um certo número de jornalistas. Mais uma manifestação de reles corporativismo, no sentido mais pejorativo que seja possível atribuir à palavra.

Eles, os seres superiores, aprovaram umas tantas decisões ameaçadoras para os seres comuns. Boicotam isto e aquilo... Censuram aqui e acolá... Exigem isto e aquilo...

Enfim, como se, em 2017, tivessem o monopólio da informação e desinformação que já tiveram.

Eles figem não saber que hoje, com as redes sociais, o seu poder de ditadorzinhos foi abalado. E que daqui em diante, com as técnicas e meios de comunicação sempre a evoluir, pior será.

Eles, os seres superiores tudo e todos, estão em pânico. Porque é de pânico que se trata.

Toda a sua arrogância é o canto do cisne.


Com algumas excepções, jornalistas são assim:

Ignorantes: nem política, nem história... nem a língua que utilizam.

Pretensiosos: apresentam-se como sabichões sendo ignorantes.

Mentirosos: deformam conscientemente a verdade segundo interesses.

Manipuladores: participam nelas e alimentam as farsas dos poderosos.

Vendidos: escrevem por encomenda.

Mafiosos, vulgo corporativistas: o grupo acima da verdade e da justiça.





domingo, 15 de janeiro de 2017


Armas insufláveis,

políticas religiosas e conservadoras:

a «maskirovka» forja novas mentiras sem cessar


«MIG 31» sendo insuflado perto de Moscovo.

Luis Dufaur (*)

Algumas das mais modernas armas russas puderam ser vistas e fotografadas num campo perto de Moscovo. Ali, trabalhadores manipulando tecidos sintéticos verdes e bombas de ar criavam armas impressionantes em questão de minutos, segundo informou o The New York Times.

O assustador MIG-31 cinza escuro aparecia subitamente como que do nada com a estrela vermelha nas suas asas. Parecia muito real sobretudo se fosse visto a 300 metros.

Mas na ex-URSS este truque é o mais velho da guerra. Faz lembrar o cavalo de Tróia, aliás este mais poético, ou a ordem corânica de Maomé  de os soldados velhos pintarem os cabelos brancos para parecerem mais jovens e fortes…

A Rússia montou um arsenal de disfarces e trapaças para as suas forças armadas, dentro do contexto mais vasto da guerra rotulada «maskirovka» (literalmente = dissimulação, engano).

Veja mais em Maskirovka: a guerra não-militar que invade e conquista.


Inflando um «camião com mísseis» perto de um «MIG 31» já pronto

A Maskirovka tem um papel cada vez mais importante para as ambições geopolíticas imperialistas da «nova-URSS».

«Se estudar as grandes batalhas da História, perceberá que o uso de trapaças vence sempre», disse o engenheiro militar Alexey Komarov. «Ninguém vence a jogar limpo».

Komarov supervisiona a venda de armas na Rusbal, ou Balões Russos.

A empresa fornece ao Ministério da Defesa da Rússia uma das ameaças militares menos conhecidas nos países que podem ser as suas futuras vítimas: um crescente arsenal de tanques, jactos e lançadores de mísseis infláveis.

A Rússia de Putin está a regressar ao cenário geopolítico, imiscuindo-se na vida política dos países ocidentais, empregando tácticas escondidas.

Silencia inimigos no exterior, manipula a Igreja ortodoxa e promove uma fingida contra-revolução conservadora conquistando pecuniariamente políticos e partidos nos países que quer submeter.

Uma farta rede de trolls, antigas redes de influência da URSS agora reactivadas e novas agências de notícias, TV ou Internet difundem falsas informações calculadas para enganar as audiências ou os internautas no Ocidente.

A «maskirovka» tem que manter o inimigo na incerteza, jamais admitir as verdadeiras intenções e usar todos os meios, tanto propagandísticos quanto militares, para conceder aos soldados do país a vantagem da surpresa, e revestir aos políticos seduzidos do Ocidente de uma máscara de conservadorismo de data recente.

Putin quer seduzir políticos ocidentais de recente conversão a posições «cristãs».
Na foto com François Fillon, então ministro de Relações Exteriores de França

A doutrina não hesita em apelar à desinformação política de alto nível e o uso de formas astuciosamente evasivas de comunicação.

É claro que as armas infláveis se encaixam bem nos estratagemas da maskirovka.

É um velho recurso para quem está em inferioridade de condições de combate, mas se é útil contra adversários decadentes, então vale tudo.

Vídeos no Youtube encarregam-se de mostrar as fabulosas novas armas que vão prostrar a NATO e os EUA enquanto os operários enchem de ar sacolas que virarão modernos tanques, aviões, lança mísseis e tudo o que servir para enganar sobre o verdadeiro potencial bélico russo.

A maior utilidade vem a revelar-se na camuflagem de ideias através da desinformação. A «nova-Rússia» apresenta-se como religiosa e conservadora se isso serve para desviar a atenção do adversário, dividi-lo e levá-lo à confusão e a uma capitulação.

Praticamente todos os grandes movimentos de tropas russas e soviéticas dos últimos 50 anos, da Primavera de Praga ao Afeganistão, Tchetchénia e Ucrânia, começaram por um truque simples e efectivo: soldados a chegar ao local de combate à paisana, explica o jornal americano.

Em 1968, por exemplo, um voo da Aeroflot, a companhia estatal de aviação soviética, transportando um número desproporcional de homens jovens e saudáveis, que subsequentemente capturaram o aeroporto de Praga.

Em 1983, soldados soviéticos disfarçados de turistas viajaram para a Síria, numa manobra que ficou conhecida como «camarada turista».

A aparência de misteriosos soldados usando uniformes camuflados em Cabul, no Afeganistão, e Grozny, na Tchetchênia, serviu como presságio ao envio de muito mais tropas, em 1979 e 1994.

O tanque T80 ainda não está pronto para enganar satélites americanos

Foi o caso dos «homenzinhos verdes» na Crimeia a partir de Fevereiro de 2014, ou do cerne das milícias separatistas «ucranianas» recrutadas no coração da Rússia ou transportadas directamente de guarnições do exército russo.

Estes antecedentes preocupam os estrategas e pensadores clarividentes, nos países vizinhos. Mas não tiram o sono aos decadentes. Ou aos cúmplices...

A Rusbal não revela quantos tanques infláveis já produziu, porque os números são sigilosos.

Mas a directora da firma Maria A. Oparina reconheceu que a produção cresceu muito nos últimos 12 meses. Emprega integralmente a maioria dos seus operários na costura das armas infláveis, na sua divisão militar.

«Na guerra, não existem acordos de cavalheiros», repete Oparina. «quem tiver os melhores truques sobrevive».

Vladimir Putin sabe bem disso, e paga o desenvolvimento das «novas armas» para enganar mais os «decadentes» ocidentais.


( * ) Luis Dufaur é escritor, jornalista,
conferencista de política internacional e colaborador da ABIM